Les Conteurs du Ponant

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Récits d’aventures à Ji Herp

Zaraki Monogatari, une demoiselle en détresse.

1ère page du carnet de voyage de Zakari
samedi 3 avril 2010 par :Mick :

2 Avril 2048 APA. _ Fenga _ Côte Ouest d’Akapan.

“Me voici en ce jour dans un des dispensaires de Taïvelle. Un peu de repos et des mains expertes pour soigner mes blessures ne seront pas de trop, celle au flanc est particulièrement douloureuse et profonde. Que notre maître ait pitié de ces monstres.

Voici une dure journée qui se termine. Mais sur une bonne fin. Un homme bon à retrouver sa raison de vivre, sa compagne. Pour souvenirs, voici ce qui est arrivé cette semaine.

À peine quelques heures après avoir mis les pieds dans la ville de Fenga, je me fais aborder par de sortes de miliciens. Il s’avère qu’ils travails pour un riche marchant du nom de Vérenmor. Il cherche quelque mercenaire pour l’aider dans une affaire soit disant sérieuse. Après rencontre avec cet homme, il s’avère que ce dernier chercherait à délivrer la femme du conte soit disant retenue par un sorcier à environs 2 jours de marche d’ici. Soit ! Histoire bien banale, mais ces personnes sont dans le besoin, je me dois donc de leurs porter secours. Une somme de 300 Kurons nous sera accordée si nous délivrons cette dame. Bien. Vérenmor me donne rendez-vous quelques heures plus tard à la porte Nord de la ville. Une fois sur place, c’est un bon convoi qui m’attends, une 20aine de miliciens et 5 autres mercenaires.

Le convoi prend route vers le Nord en suivant la voie des bâtisseurs, sans trop d’accrochages, avant de pénétrer tant bien que mal dans la forêt d’Andaine. 20 Km de marche dans cette sombre forêt pour arriver à un lourd fort entouré de douves bien sombres. Pendant le trajet, j’ai eu le temps de lier un contact avec 2 des mercenaires, l’un d’eux, répondant au nom de Mandorallen, semble être un chevalier de la plus noble souche. Courtois et aux idées relativement proche des miennes, il peut s’avérer un compagnon très agréable dans ma quête. L’autre homme, un Elfe Syvain, du nom de Syllian, à voir son accoutrement et ses origines, est plus rude, une pierre précieuse mal taillée, car, si on se tient à ses dires, il semblerait que ce soit un archer expert. Nous verrons sur place.

Un événement sort tout de même de l’ordinaire. Le ciel qui était opaque depuis 1 mois, se déchire d’un coup dans le sillage d’un projectile lumineux. Pour une fois depuis un moment, on revoit le ciel bleu. Un espoir, et qu’était-ce donc ?

Le fort. Une porte principale bien frêle, si on en juge la facilité avec laquelle le magicien du groupe de mercenaire la réduite en copeaux. S’en suit à partir de ce moment une rixe assez violente, mais rien qui nécessite de dégainer mon arme. Par contre, une fois à l’intérieur, une surprise nous attend. Notre commanditaire ose se retourner contre nous, en clamant à ses miliciens que s’ils nous dessoudent, nos parts leurs reviendraient. Soit. Nous voilà fort surpris, mais près à défendre nos vie. Contre toute attente, 3 des mercenaires s’enfuient ventre à terre. Lâche ! Nous voilà seul face à une 10aines d’hommes armés, pendant que l’autre moitié tente de forcer la porte intérieur du château. Le combat est aisé, car ce sont des pleutres qu’un simple regard fait déguerpir. Mandorallen, Syllian et moi –même n’avons aucun mal à venir à bout des sbires. Pourtant, à ce moment j’ai bien cru que la suite arrivait, car, venant de l’extérieur, sont arrivé 3 autre personnes. Un Salurite, plutôt sombre au regard fuyant, une Bas-félidé effrontée et un Arhoun comme les décrivent nos légendes. Après discussion, il s’avère qu’ils sont là pour la même chose que nous, mais sans pour autant travailler pour Verenmor.

La Bas-félidé m’a agressé verbalement. Quels effrontés ses hybrides. Mais de toute façon, ça ne m’étonne pas de résident d’Akapan. Je m’étonne même que les autre ne soit pas de la même veine. Une chance surement. Alors que je tournai les talons afin d’éviter de laver cet affront et pour pénétrer dans le château à la recherche du traitre, un bruit de gons mal huilés attire notre attention, d’une des dépendances sort une petite tête féminine. Cette dernière cherche à savoir si elles peuvent partir. Elles ? Oui, la comtesse est aussi avec elle. Quelle aubaine, à moins que ce ne soit un traquenard. Toujours est-il que je demande à ce que deux ou trois des nôtres reste avec elles, pendant que nous allons chercher le traitre et le kidnappeur. Le Salurite et la Bas-félidé restent avec elles, le Sylvain monte sur le chemin de ronde et le reste du groupe pénètre dans le fort. De là s’en suit une fouille rapide avant d’arriver dans un laboratoire, enfin, ce qu’il en reste, car ici tout n’est que rixes et coups. Des Gombos sont aux prises avec les sbires de Verenmor, pendant que ce dernier se cache derrière des piliers. Le Arhoun se lance directement dans la bataille en passant par des balustrades, mais une chose me chiffonne, il se transforme sous mes yeux ébahi en une créature hybride, mi-loup, mi-humanoïde, un loup-garou, une légende. Mandorallen, tout en se jetant dans la bataille et après avoir remarqué mon air surpris, m’explique qu’il reste notre compagnon et que l’on verra ça plus tard. Soit. Mettons ça en attente. De toute façon, alors que je ne pensais pas m’en prendre aux humains, l’un des sbires ose essayer de me frapper. Ils sont lents et pathétique. Un regard noir et 2 d’entre eux s’en vont ventre à terre. Par contre un d’eux en profite pour m’infliger une bonne blessure, me faisant faire plusieurs pas en arrière. Lui régler son cas ne fut pas plus difficile qu’aux autres. En ce qui concerne les Gombos, simple, rapide et efficace, bien qu’ils soient énervants à sauter partout.

Ceci fait, nous fouillons le reste du fort, sans grand succès, mis à part quelques documents qui attirent mon attention. N’ayant pas vraiment le temps de les lires, je les glisse dans une des poches de mon sac avant de rejoindre ces dames en bas.

Avant de partir un doute m’assaille, est-elle vraiment celle qu’elle dit être ? Ou une vile magie est encore à l’œuvre ? J’impose en fin de compte que l’on passe les 12 heures à suivre à surveiller ses dames afin de ne pas rater un possible moment ou une illusion pourrait s’affaiblir et révéler le visage d’Ansalom. 12 heures plus tard il n’en est rien. C’est peut-être un gâchis de temps pour mes compagnons, mais il me fallait cette certitude. Le voyage en sens inverse se passe sans encombre. Une fois arrivé à Fenga, nous nous dirigeons vers le manoir du comte. La dame est alors prise en charge. Ce qui me satisfait. Il ne semble pas en être de même de mes compagnons d’infortune qui réclame un due semble-t-il non acquis. Je n’ai pas eu les 300 Kurons de solde pour cette mission, mais ça m’est égal, surtout que Mandorallen m’a donné de quoi subvenir à mes besoins. Je quitte alors mes compagnons, à la recherche d’un endroit pour me sustenté, me soigner et me reposer, ainsi que nourrir ma nouvelle monture.

La boucle est bouclée. Demain est un autre jour. Pourtant il me semble intéressant de reprendre contact avec ce Mandorallen. Comme il suit les mêmes principes que moi et semble suivre une ligne de conduite honorable, il serait intéressant de lui prêter main forte dans sa quête. En même temps l’Arhoun m’intrigue. En savoir plus sur cette race de légende peut être intéressant. Nous verrons ça dès que mon corps se sera remis de ses blessures. La nuit porte conseil. Une bonne nuit réparatrice et la lecture de documents m’attendent.”



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