Les Conteurs du Ponant

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Campagne Z-Corps

E1 - Rapport d’intervention à Lawrence

Rapports de l’agent fédéral Andy Mac Douglas
lundi 27 août 2012 par jarran29

2 septembre 2011, Lawrence
Sur place depuis trois jours, je constate d’une part que les forces de polices du coin ne sont absolument pas prête à lutter contre des agents NRBC, et d’autre part que la "grippe" pour laquelle je suis venue est en train de faire muter les gens ! Dans la soirée, je constate que de nombreux contaminés sont pris de cannibalisme, avant de me rendre compte que même mort, ils continuent à agir, et surtout à mordre et griffer.

D’un commun accord avec Jim, un collègue de l’antenne de Lawrence, on décide de tenter notre chance dans une sortie pour aller chercher du renfort et organiser un cordon sanitaire. Chacun dans une des voitures blindées du bureau, nous quittons la ville, écrasant sous nos roues des dizaines de contaminés... Nous partons vers le sud, et nous arrivons finalement à un début de cordon sanitaire, déployé par l’US Army.

3 septembre 2011, Camp de réfugié n°3
Après avoir été fouillé, dépossédé de nos affaires personnelles, et ausculté par des médecins de One World, nous sommes conduit à un mess où nous pouvons nous restaurer. A ma table, d’autres survivants de Lawrence, à savoir Jack, un paysagiste, Garen, ex-marine, Morgan, un étudiant/doctorant, et Alan, un soldat de la KSARNG. Il est tôt, on est tous fatigué, et on rejoint tous une tente pour y dormir.

Au passage, je signale mon appartenance au FBI et mes compétences en tant que spécialiste de la lutte NRBC à un des médecins de One World, le docteur Martins.

4 septembre 2011, Camp de réfugié n°3
Réveillé par des coups de feu, nous émergeons de notre tente pour voir des gars de l’US Army tirer sur quelques infectés à l’arme lourde... Prenant notre petit-déjeuné, Martins nous demande si nous serions intéressé pour quitter le camp, et leur donner un coup de main dans un clinique de Wichita, comme "cobaye" (on ne fait que nous prélever du sang et faire des scanners).

Nous récupérons donc nos affaires personnelles, et embarquons dans un fourgon One World (ces imbéciles de l’Army ont tiré au .30 sur ma voiture de service...) avec d’autres personnes (Paquitto, Suzanne, Louise et Francis). La route est sensée durer 3h, et à la moitié du chemin, nous percutons de plein fouet des contaminés présents sur la route. Mal nous en à pris, car le choc a créé une rupture dans l’alimentation en carburant, et nous devons nous arrêter réparer et faire le plein dans une station fraîchement abandonnée.

Un rapide coup d’œil permet d’identifier le problème, et nous voilà en train de faire de la récupération de matériel dans la boutique de la station. Garen met rapidement la main sur du scotch qui permettra de faire une réparation de fortune sur le fourgon, pendant que je rassemble nourriture et matériel dans un grand pochon, au cas où... J’entends à ce moment un coup de feu de .45 venir de la position de Garen, et naturellement, je baisse la tête. Suivis par deux coups de feu de 9mm. D’un coup d’œil, je vois Jack, tenter abattre un second contaminé, sans succès. Je dégaine donc, et je tire une unique balle dans la gorge de celui ci, ce qui le fait tomber sur le dos. Je m’approche donc du non-mort, et pour l’achever, je lui bourre le crâne de coups de pied, avant que Garen ne le lui explose à la clef à griffe (en m’en mettant plein les chaussures...).

Pendant que Paquitto répare et fait le plein, Garen active les pompes à carburant, Alan surveille l’approche de contaminés sur la route, Jack récupère des bouteilles et du tissu, Morgan fouille les voitures abandonnées et je transferts dans le fourgon le résultat de mon "pillage", ainsi que trois bidons de 5L de carburant. Nous reprenons la route et arrivons tranquillement à Wichita.

La présence d’une base de l’U.S.A.F. à coté a permis la sécurisation immédiate de la ville. Un cordon sanitaire a rapidement été déployé autour de celle ci, ainsi qu’autour de la clinique No Mercy de One World. Nous sommes accueilli dans cette dernière par une jeune infirmière, et un dizaine de vigiles... A nouveau, nous laissons nos affaires personnelles dans des pochons. Nous montons dans un ascenseur, qui nous mène à notre étage, puis nous sommes conduit à nos chambres. Des instructions nous sont laissés pour que nous jetions nos vêtements contaminés dans un vide-ordure à cette effet, que nous prenions une douche, et avalions deux cachets d’ImmuShield...

Devant ce manquement flagrant aux règles de base de décontamination, j’utilise l’interphone pour contacter le personnel de l’hôpital, et leur expliquer la situation : je suis rentré dans une zone "saine" avec des chaussures pleines de sang de contaminé... Et visiblement, ça ne choque personne... Je décide donc de jouer le jeu, je jette donc mes vêtements et chaussures, je garde juste un lacet que je cache sous le lit (expérience pour savoir s’ils ont des caméras et/ou s’ils vont décontaminer ma chambre ou pas...). Je prend un pyjama à ma taille, et je rentre dans la salle de bain...

Une heure plus tard, le médecin arrive pour m’ausculter, et me trouve toujours sous la douche. Je lui explique à nouveau la situation... Il se décide à envoyer... une femme de ménage ! C’est quoi cette clinique qui ne respecte pas les règles de décontamination !!! A croire qu’ils en savent bien plus que nous sur ces contaminés...

Quelques heures plus tard, première prise de sang, et je refais à nouveau la remarque au médecin et à l’infirmière, qui n’en ont rien à faire... Je demande donc à quitter cette clinique le plus rapidement possible, devant l’incompétence du personnel, et j’invite les autres à faire de même. En quelques heures, ils nous fournissent de nouveaux vêtements, et nous quittons l’établissement.

A la sortie, Alan entend un coup de feu étouffé venir d’un bâtiment voisin. Curieux des pratiques de One World, nous allons voir ce qui se passe dans cette bâtisse en brique rouge... Un cadenas vite crocheté protégeait l’entrée, et nous trouvons à l’intérieur une salle d’isolement NRBC de campagne, dernier cri. Nous avons trouvé la zone d’expérimentation in-vivo de One World. Je ne demande pas mon reste, et je sors téléphoner à mon supérieur. Mais Alan, curieux, se rapproche du confinement... Alors que je commence à décrire mon histoire, j’entends un fracas métallique, et je vois Alan sortir en courant. L’instant d’après, Garen arme son Colt 1911, et me demande de l’éclairer.

Le faisceau de ma MagLight révèle un contaminé mutant, bien plus grand, fort, résistant et rapide qu’un contaminé standard. Qu’est ce qu’Alan a réveillé ? Qu’est ce que One World a fait ??? Tout en continuant à raconter ce que je vois à mon supérieur, je recule et éclaire la zone en faisceau large. D’autres contaminés standards arrivent, tous muselés et gantés. Un premier tir de Garen ricoche sur le crâne, puis un second arrache le genou du monstre. Nous reculons, alors qu’un tir de Jack ricoche aussi sur le crâne de la chose. Une escouade de soldats nous rejoint, et nous menace. On aura beau leur expliquer que le danger est à l’intérieur du bâtiment, il faudra attendre que la porte explose et que le monstre sorte pour qu’ils braquent leurs armes sur les contaminés, et ouvrent le feu. Il faudra aussi attendre le tir de précision d’Alan, qui transperce l’œil de la chose et lui explose le cervelet, pour faire le travail que 10 M16 n’auront pas réussi à faire...

Toujours au téléphone, je signale à mon directeur que je rejoins l’antenne locale du FBI avec mon équipe. Nous y sommes accueillis par le chef de l’antenne, et nous ouvrons une visioconférence avec Washingtown DC. Le résultat de cette brève réunion est sans appel : l’armée et One World sont de mèches, le gouvernement est dépassé, et subit des pressions des généraux et de One World, et je suis certainement le plus qualifié et expérimenté pour monter une équipe et enquêter de façon indépendante. Nous embarquons dans un hélicoptère en route pour Kansas City, qui nous servira de Q.G. .



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