Les Conteurs du Ponant
Campagne de Thoan

Episode 2

Péripéties d’un groupe perdu au milieu de nul part...

mercredi 14 avril 2010 par :Mick :

La suite des aventures des PJ à travers le Monde à Étages. Cette fois-ci, pris en otage par Podarge, la Harpie, il sont obligé d’exécuter un petit travail pour elle...

Toujours poursuivit par les Drachelanders et leurs soldats, nos héros cour à perte de souffle à travers la campagne de Dracheland. Avec l’aide du terrien et d’un savant calcul de probabilités, nos héros, alors séparé en deux groupes, réussissent à se croiser. Mais le moment n’est pas aux retrouvailles, les chevaliers sont toujours à leur trousse. Continue alors cette course poursuite jusqu’à pénétrer dans une forêt, lieu idéal pour semer ses poursuivants. Nos compagnons décident tout de même de poursuivre leur course vers la profondeur de cette forêt, histoire d’être sûr de se donner une chance de semer ses poursuivants. La course effrénée, à perdre haleine est soudain interrompu par la soudaine disparition du centaure et de la gamine aux cheveux rose, soudaine disparition accompagnée d’un craquement boiseux. Un planché aurait cédé sous le poids de l’équidé ? Il s’avère que oui. Mais la gamine, par un précieux réflexe à réussit à prendre appuis sur le dos équin du centaure pour se retrouver sur la terre ferme après un beau saut périeu. Après visionnage et vérification de l’état du centaure, il s’avère que ce dernier a fait une chute d’une dizaine de mètre sans encombre. D’après lui, le lieu est sécurisé, mais une forte odeur de soufre se dégage d’un petit tunnel d’un mètre de diamètre. Voyant qu’une échelle faite de « U » métallique est disponible, le reste de l’équipe descend alors. En effet, un tunnel mène bien vers un autre lieu sentant fort le souffre. Nos aventuriers décident tout de même de s’y enfoncer. De toute façon, avec les moyens à disposition et les soldats aux trousses, il serait dur de tenter de faire remonter le centaure. Après une avancée d’une quinzaine de mètres, l’origine de cette odeur est visible : Un Dragon ! Et un tas d’or, de bijoux, d’objets hétéroclites, et… Un octogone lumineux… Soudain, la gamine, pris d’un courage très enfantin, se mets à courir et fait un saut très précis au centre de cet objet mystérieux, puis… Disparait ! Très surpris et sous le choc, le reste du groupe se questionne, mais le temps n’est pas aux questions. Doucement, discrètement, nos compagnons s’avance vers l’objet lumineux, l’homme en armure rouge passe et disparait, puis c’est le tour du centaure et de l’humain. Mais ce dernier brise un objet sous ses pieds, réveillant alors le Dragon qui entrouvre un œil. L’humain accélère et passe. L’être mortifère n’a plus d’autre choix que d’accélérer et de sauter dans le portail.

Une vaste étendue d’herbes hautes, sous un beau soleil bas s’offre à eux. Nul doute qu’ils sont encore sur le même lieu, car le soleil est au même niveau et le ciel à toujours sa couleur vert pale. Mais l’air est différent. Un changement les alerte. On dirait que le sol tremble doucement, puis de plus en plus. Au bout d’un moment, de la fumer est perceptible vers le Nord. Ca ne présage rien de bon. Ils entament alors une course vers le Sud, vers cette forêt à 200 mètres. Ce qui les poursuit ne tarde pas de se montrer. C’est un troupeau de bison, sauf que ce dernier est énorme, plusieurs Km de large, et lancé à grande vitesse. La mort assurée par piétinement. Aucune alternative, aucune solution de fuite. Puis soudain, une douleur aux épaules et les pieds qui quittent le sol. Ils… Volent ? Après un regard rapide plus haut, leurs « sauveurs » se font connaître : des Aigles Géants ! 18 mètres d’envergure, une daille colossale ! La peur au ventre, le vertige et la pensée de servir de nourriture à leurs progénitures, nos héros volent en direction du Sud. Puis arrive à une falaise, et là, c’est le drame. 10 000 mètres de hauteur s’offre à eux. Une immensité ! Un vertige des grands espace et… L’Univers ! La fin du monde, le bout du bout ! Une immense étendue verte pale les attire ! Le ciel est infini et les avale, détruisant au passage toute les lois scientifiques acquises. Mais si s’était tout… Les Aigles Géants, par plaisir sadiques, parte en piqué, direction les 10 000 Km à grande vitesse. Résultat ? Vomissements et inconsciences. La descente dure sur 3 Km, avant de reprendre doucement la verticale et de pénétrer dans une grotte.

Une odeur fétide extrêmement forte et des aigles Géants partout, des centaines, perchés ci et là, dévisagent nos héros de leurs regards noir, regards qui ne présage rien de bon… Les aigles qui on portés nos PJ, les poussent vers un trônes constitué d’or est de pierres précieuse, un trône qui contraste totalement avec ce qui entoure. Sur ce trône, une femme, enfin une moitié de femme, les bras étant remplacé par des ailes d’un noir bleuté et les jambes remplacés par des pattes de corbeau. Une harpie, incarnation vivante de la légende Grecque. « Manger, mes amis ! » Dit-elle dans différente langues, en montrant une grande table recouverte de multiple victuailles toutes plus appétissante les unes que les autres. Vu ce qui entoure nos PJ, une telle invitation ne se refuse pas. Les mets sont bons et nourrissant. Elle ne dira rien de plus, mais accompagnera l’un des PJ dans sa chambre, le plus beau, en l’occurrence l’un des deux Humains.

Le lendemain des préparatifs pour un futur vol son en cour et Podarge s’explique aux PJ. Elle souhaiterait qu’ils lui servent d’espion pour surveiller un autre Aigle Géant qui ose la défier. Les PJ ne peuvent refuser, sinon, ils le sentent, c’est la mort assuré.

Voilà nos héros qui s’envolent dans de gros sacs portés par des aigles Géants. Un vol qui durera une dizaine de jours, pendant lesquels ils parcourront près de 6000 Km en survolant Amérindia et ses nombreuses merveilles. Un vol qu’ils n’oublieront jamais, même s’il était éprouvant.

Arrivé sur place, les aigles les déposent à flanc du monolithe séparant Amérindia de Dracheland. Et s’envole avec d’autres aigles Géants arrivant au loin. Surement des sbires du Duc Céleste. Une petite escalade s’impose pour arriver au lieu d’entrer expliqué par l’un des Aigles Géants resté avec eux. L’escalade dur 24 heures, dont une nuit passée sur un petit plateau, nuit coupé par une attaque rapide de Loup Griffus. Des loups de montagne, perfides, mais couards. En milieu de journée, les voilà arrivé au fameux rocher qu’il va falloir pousser pour dégager l’ouverture. Obligé de s’y mettre à 4, car ce dernier est excessivement lourd. S’en suit la descente d’un boyau autour duquel tourne en spirale un escalier séré et glissant. Ce dernier plonge sous l’eau. Que faire ? Après moult recherches et tactiques testées, nos PJ réussissent tout de même arrivé à une autre ouverture, mais ce résultat est issu d’une longue lignée de tests exécutés au hasard dans cette grotte, avant de trouver le bon chemin. Manque de chance, derrière une cascade naturelle, dorment paisiblement à la lumière chaude de champignons lumineux du plafond, de lourds Alligators. Pour passer, il va falloir les tuer, combat qui arrive inexorablement, finissant par la mort des deux Sauriens, de quelques baisures des PJ et d’une cheville presque arrachée pour le centaure. Derrière les sauriens, un couloir continu et débouche sur une porte métallique, sans serrure, ni gons, juste un boitier de commande, appareil inconnu de la moitié des PJ, et d’un robot assit dans un coin. Les PJ entament alors de multiples tests pour pouvoir ouvrir cette porte, immobiliser le robot, et au final essayer de l’activer. La gamine aux cheveux rose, après avoir tripoté frénétiquement dans tous les sens le robot, réussit, sans savoir comment, à l’activer. Il se lève et demande quelque chose dans une langue totalement inconnue, ou presque. Car la gamine aux cheveux rose connait cette langue, enfin presque, car la langue des « esprits » chez elle est semblable à celle-ci. S’en suis alors de multiples tentatives de compréhension pour demander au robot d’ouvrir la porte. Au bout d’une demi-heure de tentatives incertaines, le robot se place au niveau du boitier, mets son œil devant et ouvre ainsi la porte. Et là, c’est une merveille qui s’offre à leurs yeux ébahis. Un tas de bijoux et d’objets en tout genre trône au centre d’une grande pièce, de quoi être riche pour la fin de sa vie. Les PJ font quelques choix dans le tas, avant de se diriger vers des conduits d’aération sur le sol. De ces conduits, on peut entendre les discutions du Duc Céleste et de ses sbires. Que de révélations… Nos PJ, reste 48 heures là, à écouter et prendre des notes, puis décide de prendre le chemin inverse, en réitèrent la même technique qu’à l’allée. Là-haut, les Aigles Géant les attendent, pour les ramener chez Podarge.

Une fois sur place, nos valeureux PJ font leur rapport. Podarge est énervée, mais courtoise avec les PJ, ce qui est extrêmement rare pour cette femme tyrannique, folle et cruelle. Elle propose alors, pour les remercier, que ses aigles les déposent où ils veulent sur le monde à étage. Après quelques explications des différents plateaux, nos PJ décident de choisir rapidement, avant que Podarge ne change d’avis, et demande de partir pour Okéanos, cet endroit de plénitude et de plaisirs divers. Le départ est préparé, et voilà nos PJ qui s’envolent vers un nouveau lieu totalement inconnu et très exotique…


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