A la recherche du parchemin préjudiciable

Le solstice d’été vient de passer, et Paris semble être plus calme. Il fait beau, et chaud, je passe la plupart de mon temps à me prélasser sur les toits du Sacré-Coeur (ou alors, je fais quelques incursions chez les humains pour me servir à manger).

Et pourtant, pas moyen d’être tranquille. Le succès de notre équipe auprès du Conseil de Paris nous coûtent bien des efforts. Le prévisible Riouw se téléporte à moi un matin, pour présenter la convocation urgente du Conseil. Soupirant, je cesse ma toilette face au lever de soleil, et me téléporte à la Sorbonne.

Nous sommes tous là, dans le grenier de la Sorbonne, sauf Li-Ann qui nous attend en bas mais qui suit la conversation grâce à la télépathie de Riouw. Le Conseil, visiblement réuni en urgence, n’a que ces principaux membres. Il n’y a pas d’autres curieux. Le Conseil semble préoccupé et nerveux, les queues fouettant l’air.

L’invasion des bipèdes dans les égouts a eu pour conséquence positive d’annihiler toutes traces du complot des rongeurs. Par contre, la mauvaise nouvelle, c’est qu’ils ont découvert un corps emmuré dans une catacombe attenante aux égouts. Cet humain tenait dans sa main une carte, qui, selon une source que le Conseil ne nous révèle pas, pourrait mettre à mal la Mascarade.

Notre mission est bien sûr de tout mettre en oeuvre pour préserver la Mascarade, et donc pour commencer, de récupérer cette carte. Il semblerait que celle-ci est été envoyée dans la vieille tanière du mâle dominant humain, le Louvre. Nous chargeons donc Li-Ann de collecter des informations.

De son initiative, la bastet charge Champollion dans son sac-à-dos, et tente de se faire passer pour une journaliste, mais son échec est retentissant car elle bute devant une porte en fer... Champollion, ne pouvant hypnotiser la porte me rejoint, et je nous téléporte dans le bureau d’un des mâles dominant du Louvre. Ce dernier, miraculeusement, se souvient du rendez-vous qu’il avait avec Li-Ann, et descend la chercher rue Rivoli.

Après une rapide discussion entre l’humain et la bastet (dont Champollion aura profité pour retourner dans le sac de Li-Ann), ils descendent à la réserve où est sensé être la carte. Je reste dissimulé dans le bureau pendant ce temps, et suis les évènement télépathiquement grâce au Maine-Coon.

Il finisse enfin par arriver à ladite réserve, une sombre tanière où travaillent de nombreux humains vétus de blanc. Après une discussion qui s’éternise, Champollion obtient des humains qu’ils sortent la carte de sa vitrine. Cet effort lui coûte énormément, et avant qu’il ne relâche son contrôle mental sur les simiesques, je déclenche un brouillage électronique et me téléporte dans la pièce. J’endors instantanément tout le monde (Champollion s’effondre de fatigue [2]), et je me téléporte à l’extérieur du bâtiment avec la carte. Avant de partir, je note malgré tout de nombreuses rayures sur la serrure qui ferme la vitrine. Lorsque j’en fais par à Captain Jincks, il me dit que quelqu’un à peut-être essayé, voire réussi, à ouvrir de force la vitrine. Je ne vois pas en quoi celà aurait pu servir alors qu’il suffit de se téléporter à l’intérieur, ou de casser la vitre, pou accéder à la carte. Mais ca facilitera peut-être la Mascarade sur le vol...

Cette dernière est fortement mise à l’épreuve d’ailleurs, lorsque tout le monde se réveille. La police humaine, puis apparement des humains plus dangereux viennent interroger Li-Ann. Mais pendant ce temps, Jincks et moi-même rapportons la carte au Conseil de Paris. Ils nous apprennent que trois villes sont mentionnées sur cette carte, en plus de nombreux caractères ésotériques. Ces trois villes sont Londres, Paphos en Chypre, et Richelieu.

C’est dans cette dernière que nous allons poursuivre notre enquête. Li-Ann, qui a interdiction de quitter le territoire des humains dangereux, convinct son frère de nous y emmener... en voiture. Je déteste la voiture !

Le trajet est long, mais nous finissons par y arriver... Alors que le serviteur de Li-Ann prépare notre tanière temporaire, et que cette dernière accompagnée des frères Maine-Coon vont inspecter la statue qui garde l’une des entrées de la ville, je m’enfonce dans les ruelles du village à la recherche d’un congénère qui pourrait me renseigner sur ce Richelieu.

Je tombe sur un mâle du coin qui fouille une poubelle, et timidement je l’approche. Je me fais passer pour un intinérant affamé qui demande l’autorisation de chasser sur son territoire. Il m’y autorise si je lui ramène son fils qui s’est fait capturer par les humains. Cette petite mission ne pose aucun soucis et alors que j’ai maintenant la confiance de ce chat, je lui expose brièvement notre mission, et lui demande de faire circuler l’information au Conseil de cette ville, ce qu’il fait.

Je rejoins rapidement Li-Ann et les deux autres chats qui ont trouvé un indice qui conduirait dans les ruines de l’ancienne tanière de Richelieu. S’ils le disent... Puis, sur place, Champollion découvre la marque du tailleur de pierre, un arbre sur une île. Nous nous remettons alors à parcourir le parc dans lequel nous sommes, à la recherche d’un tel îlot. Nous finissions par le trouver, et Li-Ann grimpe dans une caisse en bois pour rejoindre cette île, alors que je m’y téléporte avec Champollion. Nous nous mettons alors à renifler et fureter autour du chêne millénaire, et nous trouvons un petit morceau de terre retourné récemment. Nous y creusons, et nous y trouvons le journal du Cardinal de Richelieu...

A suivre...